Pas de signe de défaillance technique
Selon le procureur, les commandes de vol, qui permettent de diriger l'avion, étaient opérationnelles et il y avait suffisamment d'huile et d'essence à bord.
Les enquêteurs du BEA doivent approfondir les analyses du moteur pour vérifier son état exact.
Sur le plan administratif les deux occupants, un instructeur et un pilote qui effectuait une séance de perfectionnement, avaient bien les licences nécessaires. L'avion était également en règle.
L'avion n'a pas réussi à prendre d'altitude après le décollage
Selon nos informations, le pilote suivait une séance de perfectionnement avec un instructeur. Il venait d'effectuer un "touch-and-go" sur l'aérodrome de Saint-Chamond, une procédure habituelle qui consiste à atterrir et remettre les gazs pour redécoller immédiatement.
Des témoignages de pilotes évoquent un touché des roues puis un décollage un peu tardif sur cette piste relativement courte (700 mètres de longueur), qui n'aurait pas permis à l'avion de prendre suffisamment de vitesse pour monter assez vite.
Le parquet prévient qu'aucune nouvelle communication sur cette affaire ne sera faite avant la semaine prochaine. L'enquête se poursuit. Une autopsie des corps des deux occupants de l'avion devaient avoir lieu ce mardi.






