Des larves riches en protéine pour nourrir les animaux
"C'est vraiment une chouette expérience ! On a pu rencontrer des agriculteurs, mais aussi des particuliers", sourit Stéphanie Cailloux, directrice de la société Invers.
Implantée dans le Puy-de-Dôme, la jeune entreprise s'est spécialisée dans l'élevage d'insectes particulièrement riches en protéines. Des larves plus précisément, qui sont ensuite transformées en nourriture pour animaux.
Croquettes pour chat, pour chiens... et même pour les poules. "On est les premiers à obtenir l'agrément !, poursuit Stéphanie Cailloux, qui se réjouit des rencontres faites au Salon. On sent beaucoup de curiosité, c'est souvent le cas quand on travaille sur les insectes."
Pour les agriculteurs, qui peuvent eux-mêmes se lancer dans l'élevage de larves en lien avec Invers, c'est un petit revenu complémentaire.
Le tout, en respectant l'environnement : les larves sont élevées localement et sont abritées dans des bâtiments autonomes en énergie et sans emprise sur les terres cultivables. L'entreprise continue de grandir et se voit déjà revenir l'année prochaine au Salon.
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L'intelligence artificielle pour protéger les cultures
C'est probablement l'enjeu central des décennies à venir. Malgré des prévisions météo de plus en plus fines, il n'est pas toujours possible d'anticiper des phénomènes climatiques parfois extrêmes.
Les nouvelles technologies pourraient toutefois changer la donne. La start-up française Weenat propose ainsi un suivi ultra-précis des conditions météo. Comment ? Grâce à des capteurs, des données radar et satellite, mais aussi en utilisant l'intelligence artificielle.
"L'agriculteur peut suivre sur l'appli, en temps réel et au km² près, ce qu'il se passe sur ces parcelles, explique Emeline Flores, responsable marketing chez Weenat. Cela va permettre de savoir avec précision comment irriguer les cultures, à quel moment lancer la lutte contre le gel, mais aussi à quel moment et où il est nécessaire de les traiter."
L'entreprise s'agrandit aussi et peut déjà compter près de 18.000 agriculteurs abonnés à l'appli, en France et à l'étranger.