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CYCLONE CHIDO À MAYOTTE : LES POMPIERS DE L'AIN ENVOYÉS EN RENFORT

Mercredi 18 Décembre - 10:05

Société


Des pompiers en intervention sur l'autoroute - © Pascal Piérart
Après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, la France mobilise ses secours. Les pompiers rhônalpins sont envoyés en renfort, dont des pompiers de l'Ain.


Une centaine de pompiers d'Auvergne Rhône Alpes arrive à Mayotte. 

Après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, ce samedi 14 décembre, la France mobilise ses secours. Plus de 160 sapeurs-pompiers et militaires de la Sécurité Civile sont en route pour venir en aide aux Mahorais. Parmi eux, trois personnels médicaux du Service Départemental d'Incendie et de Secours de l'Ain (SDIS 01) ont été déployés.

Un renfort national pour une île sinistrée


Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte est décrit comme le plus violent qu'ait connu l'archipel en près de 90 ans. Avec des rafales dépassant les 220 km/h, le cyclone a provoqué des dégâts considérables. Le bilan humain provisoire s'élève à 22 morts et 1.373 blessés, selon les autorités.

Face à cette catastrophe, le SDIS 01 a annoncé l'envoi de trois personnels spécialisés pour renforcer un poste médical avancé. Ces équipes rejoignent un groupe de 20 personnes de la zone Sud, intégré dans un détachement national de plus de 150 intervenants déployés sur l'île.

Une situation critique sur place


Le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a qualifié la situation de « dramatique ». À Mayotte, département le plus pauvre de France, environ 100.000 personnes vivent dans des habitats précaires, notamment des maisons en tôle. Avant l'arrivée du cyclone, les autorités avaient identifié ces zones à risque et ouvert plus de 70 centres d'hébergement d'urgence pour accueillir les populations vulnérables.
Les efforts de secours se concentrent sur l'évaluation des dégâts, le traitement des blessés et la mise en sécurité des habitants.

Les équipes, dont les pompiers de l'Ain, devraient rester mobilisées plusieurs semaines pour accompagner les Mahorais dans cette période critique.