Alors que le gouvernement souhaite maintenir la fermeture jusqu'en septembre, les professionnels de la nuit militent pour une réouverture la semaine prochaine. "Au début on se sentait oublié, maintenant on se sent plutôt méprisé", lâche Thierry Fontaine, gérant de plusieurs discothèques en Auvergne-Rhône-Alpes et également président de l'UMIH nuit France.
Ce patron ne comprend pas ce blocage autour des établissements de nuit. "Quand on voit que les manifestations sont autorisées, que certains sports de contact peuvent à nouveau être pratiqués, c'est paradoxal. Je rappelle que les clubs libertins sont ouverts, alors il faut m'expliquer comment on peut pratiquer une distanciation sociale dans un club échangiste, mais pas dans une boite de nuit ?", s'insurge-t-il.
"En Suisse, en Croatie, les discothèques sont ouvertes et que vont faire les jeunes cet été ? Et bien ils vont aller dans les pays frontaliers, car ils ne veulent pas passer leurs vacances sans faire la fête. Et les autres pays européens vont profiter de ce tourisme-là, qui est l'un de nos fleurons... C'est triste !", argumente Thierry Fontaine.






