Depuis le 1er octobre, ils dénoncent un manque d'effectif et une baisse de leur pouvoir d'achat. Les soldats du feu déplorent également une dégradation de leurs conditions de travail.
"On ne demande pas d'argent, de confort. On demande le minimum pour pouvoir travailler normalement. Parce qu'à la fin, à force d'être moins nombreux dans les casernes, c'est la sécurité des gens qui est impactée", expliquait début octobre Thierry Sergent, pompier et délégué du syndicat SUD.
Un camp de pompiers devant le siège de la Métropole
Sauf que plus d'un mois après le début de leur grève illimité, les pompiers du SDMIS estiment que la situation ne s'améliore pas.
Ces derniers ont donc décidé de se rassembler, jour et nuit, à partir de 19h30 ce dimanche 17 novembre, devant le siège de la Métropole de Lyon.
"Un campement permanent sur place 24h sur 24h" pour mettre la pression aux élus alors qu'une commission permanente doit se tenir lundi 18 novembre à la Métropole.