"Nous dénonçons les attitudes oppressantes et dominatrices"
La Cantine des chats ki touillent, le Collectif des réfugié.e.s haut-alpins et Tous migrants dénoncent les dangers d'une politique de plus en plus discriminatoire avec les exilés.
Les associations déplorent "la machine administrative qui semble tout faire pour nous décourager ou nous maintenir dans l'angoisse."
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Elles dénoncent la multiplication des OQTF (obligation de quitter le territoire français). Mais aussi "les prises de rendez-vous qui sont un parcours du combattant", "les absences de réponses qui nous empêchent d'accéder aux soins", annonce Cathy, collectif des réfugié.e.s haut-alpins.
"Nous dénonçons les attitudes oppressantes et dominatrices que nous rencontrons quand nous nous rendons à la préfecture. Nous refusons d'être traités comme des indésirables, alors que nous aspirons simplement à vivre en paix et à contribuer à la société qui nous accueille."
Les associations demandent l'amélioration et la simplification des démarches administratives, l'arrêt des pratiques abusives de la préfecture, le respect des droits fondamentaux de chaque personne en exil.
"Nous appelons les citoyens, les associations et les élus, à se mobiliser à nos côtés pour dénoncer ces pratiques injustes, et exigeons un accueil digne et respectueux des droits humains."