Marc Boléa, 68 ans, a été "relaxé de toutes les infractions pour lesquelles il était poursuivi", ce qui confirme "ce que nous avons toujours dit, à savoir le caractère infondé des charges retenues et le surdimensionnement médiatique donné à cette affaire", a déclaré à l'AFP son avocat Me Antoine Vey.
Sa compagne a quant à elle écopé de douze mois de prison avec sursis.
Fin février, le procureur avait requis six mois de prison avec sursis contre Marc Boléa et une amende de 5 000€, sans peine d'inéligibilité.
Marc Boléa a d'ailleurs déclarer en sortant du tribunal correctionnel du Puy-en-Velay qu'il n'excluait pas de se présenter pour les élections cantonales et sur une liste aux Régionales.
Tolérance de prostitution
L'ancien élu et sa compagne avaient été interpellés début décembre, suite à une enquête sur l'activité de prostituées dans un gîte et un immeuble de la ville, dont la femme était propriétaire.
La présence d'une douzaine de prostituées avait été confirmée dans neuf chambres louées.
La compagne de Marc Boléa avait reconnu lors du procès s'être laissée "déborder" par la situation: la prostitution, "je ne conteste pas que ça existait".
"Mon établissement n'est pas le seul où il y a ce genre d'activité" mais "je n'ai jamais participé à quoi que ce soit qui (la) favorise", s'était-elle défendue.
"Nous ne sommes pas face à des gens qui ont prostitué à marche forcée des personnes" mais "qui ont toléré la prostitution", avait admis le parquet dans son réquisitoire.






