À la suite de ce document, Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre ont réaffirmé leur soutien aux victimes et ont annoncé plusieurs mesures, dont la fermeture définitive du centre mémoriel de l'abbé Pierre à Esteville et l'initiation d'un changement de nom pour la Fondation.
Adrien Chaboche, directeur général d'Emmaüs International, envisage désormais d'aller encore plus loin, en indemnisant les victimes. En tout cas, ce sujet est au cœur des discussions, selon lui :
"C'est une question très importante sur laquelle nous travaillons, à laquelle nous réfléchissons actuellement. C'est un processus qui prend un petit peu de temps, mais nous y travaillons."
L'Instance nationale indépendante de reconnaissance et réparation (Inirr), mise en place après un rapport sur les abus dans l'Église catholique, s'est dite prête à accompagner les victimes mineures au moment des faits.
Des appels à modifier la Fresque des Lyonnais
L'abbé Pierre figure sur la Fresque des Lyonnais célèbres, dans le 1er arrondissement de Lyon, aux côtés de figures locales comme Paul Bocuse et Bernard Lacombe.
Certaines voix s'élèvent pour demander qu'il en soit effacé. C'est le cas de la maire du 1er arrondissement, Yasmine Bouagga :
"Choquée par les révélations de l'enquête sur les violences sexuelles commises par H. Grouès dit l'Abbé Pierre, et sollicitée par une association de défense des victimes, j'invite à un échange autour de la représentation de la fresque des Lyonnais, avec Cité Création et la FAP."
