La dissolution, pas "une mesure adaptée"
Selon la haute juridiction administrative, une dissolution aurait porté atteinte à la liberté d'association. Une décision qui ne peut être prise que pour prévenir des troubles graves à l'ordre public.
Le Conseil d'État a constaté "qu'aucune provocation à la violence contre les personnes ne pouvait être imputée au collectif".
Bien que le collectif ait été accusé de provocations et d'actes violents contre les biens, sa dissolution n'a pas été considérée par le Conseil d'État comme "une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée aux troubles susceptibles d'être portés à l'ordre public".
En revanche, la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs (GALE) a été confirmée par le Conseil d'État (le groupe avait été dissous le 30 mars 2022).






