Une première réunion s'est tenue mardi entre le ministre Jean-Michel Blanquer, les syndicats d'enseignants et les fédérations de parents d'élèves, avant une nouvelle réunion et un avis du Haut Conseil à la santé publique (HAS) attendus jeudi.
Sur le front des contaminations, "la baisse franche, nous y sommes", a ajouté M. Attal.
"Le niveau de personnes hospitalisées reste très élevé, supérieur au record que nous avions connu au printemps 2020, mais dans les projections que nous faisons (...), il y a des raisons d'espérer qu'à cet horizon de temps la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ces ultimes mesures", a-t-il ajouté.
Le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale Alain Fischer avait un peu plus tôt, lors d'une audition au Sénat, estimé qu'une levée du pass vaccinal était envisageable "d'ici la fin mars" début "avril" si une série de conditions étaient remplies.
"D'un point de vue scientifique et médical, il faut un taux d'incidence réduit, on est à 2.500. Réduit ça veut dire largement moins, au moins 10 ou 20 fois moins, mais il y a des éléments de contexte, vous donner un chiffre n'aurait pas de sens", a-t-il indiqué.
Il a aussi évoqué la nécessité que "la surcharge hospitalière actuelle ait disparu, que les hôpitaux reviennent à un état de fonctionnement habituel et que les patients non-Covid puissent être traités sans délais, sans retard". Il faut également une "couverture vaccinale de rappel élevée", a-t-il dit.
Des projections encourageantes
Le "Monsieur vaccins" du gouvernement a souligné que l'exercice de prospective était "un terrain fragile", mais selon lui "ça peut aller assez vite", car l'incidence diminue "assez vite".
Gabriel Attal a abondé, en indiquant que le pass vaccinal serait levé "dès lors qu'il y aura une normalisation de la situation à l'hôpital, c'est-à-dire qu'il n'y aura plus un hôpital sous très forte tension du fait du Covid".
A l'école, "on se donne une dizaine de jours d'avance par rapport à la date de la rentrée, conformément au souhait du président de la République", a-t-il aussi fait valoir.
Lors des réunions avec les représentants des parents et des élèves, le gouvernement "veut avancer sur trois directions", a affirmé Gabriel Attal : d'abord "assouplir" le niveau du protocole qui est aujourd'hui au niveau 3 sur 4, avancer sur la question du port du masque par les enfants, ainsi que sur "la politique de tests".






