À l'heure où le foncier se fait plus rare et plus cher dans l'agglomération lyonnaise, la méthode permet d'accélérer la production de logements. Bien souvent, ces travaux sont aussi l'occasion d'une réhabilitation énergétique complète et l'arrivée de nouveaux habitants permet de réduire les charges foncières.
Faire face aux enjeux climatiques
"Ne pas raser pour tout reconstruire, c'est une façon d'économiser du carbone, c'est une approche de la frugalité. On est tous conscients de l'enjeu climatique qui est face à nous et on doit penser à l'impact qu'on a dans notre manière de construire", souligne Arnaud Cécillon, le directeur général de Rhône Saône Habitat, qui mène une vaste opération de surélévation et d'extension à Saint-Didier-au-Mont-d'Or.
Dans cette résidence des années 1960, le nombre de logements va doubler grâce aux extensions. Le bailleur en profite pour refaire les isolations, installer des ascenseurs et des balcons
Les 44 appartements seront pour moitié en accession sociale à la propriété et pour l'autre moitié des logements sociaux en location.
D'autres projets de surélévations sont en cours dans l'agglomération lyonnaise, notamment à Albigny-sur-Saône, à Villeurbanne, rue Charial dans le 3e arrondissement ou rue Pasteur dans le 7e.
Dans l'agglomération lyonnaise, le prix moyen est de 5.000 euros/m2 dans le neuf et 4.200 euros/m2 dans l'ancien.