Trier selon la vulnérabilité, parce que les places manquent, et que les personnes à la rue sont de plus en plus nombreuses.
"D'après les chiffres officiels, on estime que 14.000 personnes sont sans hébergement. On en a rencontré deux fois plus cette année", poursuit Pascal Isoard-Thomas. "Avec un tel volume, on se retrouve en difficultés pour les besoins les plus primaires. Même fournir une couverture, qui est un peu le pansement de la honte."
Appel à la générosité
Financée par les pouvoirs publics, Alynea estime ne plus avoir d'autres choix que de lancer un appel aux dons privés. "Dix euros c'est une couverture, 50 euros c'est trois nuitées d'hébergement", détaille le directeur général de l'association, qui en appelle aussi aux acteurs publics pour des solutions de long terme.
"Bien sûr, il faut plus de places d'hébergement. Quand on sait le nombre de logements vacants que compte la Métropole de Lyon... Nous sommes en mesure de gérer des studios ou des appartements en versant un loyer aux propriétaires qui nous font confiance", ajoute enfin Pascal Isoard-Thomas.
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