La "descente à la demande" permet de descendre entre deux arrêts afin d'être déposé au plus près de son domicile ou de sa destination, chaque jour à partir de 22 heures. "L'idée c'est de sentir en sécurité et de ne pas avoir à faire des mètres supplémentaires de nuit", explique Fouziya Bouzerda, la présidente du Sytral.
Un dispositif "préventif et dissuasif"
Toutefois, si le service veut lutter contre l'insécurité, il ne permet pas de s'attaquer directement aux harceleurs. Pour Virginie Sanz, déléguée aux droits des femmes et de l'égalité entre les femmes et les hommes dans le Rhône, "il faut agir des deux côtés. Agir, vers les auteurs, à la fois pour les dissuader et les sanctionner. Mais il faut aussi donner la possibilité aux femmes de se protéger, on ne peut pas faire l'un sans l'autre", estime-t-elle.
Et si la déléguée aux droits des femmes se dit "satisfaite" de la démarche, elle sait que "le chemin reste long". "Ce n'est pas qu'une question de faire changer les mentalités dans les transports en commun, mais bien dans la société dans sa globalité", conclut-t-elle.






