"On est très sages, c'est bon enfant. On a apporté des jeux. Et on ne bougera pas tant qu'on ne nous aura pas fait des propositions acceptables ", affirme l'infirmière des Urgences.
Ils ne bougeront pas si sans propositions sérieuses
Pour l'heure, une secrétaire leur a proposé un rendez-vous le 28 ou le 29 mars. La directrice de l'établissement ne serait pas sur place. "C'est hors de question. Nous sommes en grève depuis le 2 février. Si ce sont des policiers qui doivent nous sortir de là, ce seront des policiers", déclare la jeune femme, déterminée.
Le mouvement qui agite les HCL ne semble pas près de s'arrêter. Les urgences de Lyon Sud ont été les premières à se mettre en grève. Celles d'Edouard Herriot et de Saint-Luc Saint-Joseph ont suivi. Ils dénoncent tous les mêmes conditions de travail déplorables, des attentes interminables pour des patients parqués parfois dans des couloirs, un manque de personnels et de lits.