SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy
Gold Grand Sud
  • Gap
  • Marseille
  • Nice

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

LYON : LES POMPIERS DÉMARRENT UNE GRÈVE ILLIMITÉE

Lundi 30 Septembre - 15:15

Société


Les pompiers de Lyon démarrent une grève illimitée. - © Pascal Piérart
Sous-effectif, baisse du pouvoir d'achat : les soldats du feu du SDMIS (Service Départemental-Métropolitain d'Incendie de Secours) démarrent une grève à compter de ce mardi 1er octobre.


Déjà déçus par les compensations promises dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024, les pompiers du Rhône et de la Métropole de Lyon ne cachent pas leur colère.

Mobilisés sur la période estivale en raison des JO, une prime leur avait par ailleurs été promise... Avant que le gouvernement ne délègue cette responsabilité aux Départements et aux Métropoles.

Une somme de 200 euros, loin des attentes, avait alors été envisagée. Mais d'après les syndicats, elle n'a toujours pas été versée.

Des conditions de travail dégradées


Et puis la semaine dernière, ils ont appris que l'indemnité compensatrice de logement allait être supprimée. Une prime qui concerne 320 pompiers du SDMIS et qui leur est versée depuis 1976. Elle peut aller jusqu'à 500 euros par mois.

"La Cour Régionale des Comptes nous dit aujourd'hui que cette prime est illégale. On a mis nos avocats sur le dossier pour régler cela, mais il faut bien se rendre compte de la perte de salaire que ça représente pour les collègues qui touchent cette prime. Il y a des conséquences financières et humaines qui sont dramatiques", regrette Thierry Sergent, pompier et délégué du syndicat SUD.

Plus globalement, les soldats du feu dénoncent des conditions de travail dégradées et un pouvoir d'achat en berne.

"On ne demande pas d'argent, de confort. On demande le minimum pour pouvoir travailler normalement. Parce qu'à la fin, à force d'être moins nombreux dans les casernes, c'est la sécurité des gens qui est impactée."

La grève, illimitée, démarre ce mardi 1er octobre.



EN BREF ...