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NORD-ISÈRE : UNE POLÉMIQUE DANS UN COLLÈGE À CAUSE...D'UN DÉBARDEUR !

Mardi 8 Octobre - 19:01

Actualité


Le collège Jacques Prévert à Heyrieux - © Google Street View
Un débardeur est à l'origine d'un scandale au collège Jacques Prévert, à Heyrieux, dans le Nord-Isère.


En allant au collège, le 12 septembre dernier, cette élève de 3e ne s'attendait certainement pas à se retrouver au cœur d'une polémique. Pourtant, ce jour-là, deux surveillantes lui ont fait remarquer que le débardeur qu'elle portait était "provocant". Une réflexion subie également par son amie qui était en robe.

Deux semaines plus tard, après une première convocation, c'est un pull dévoilant les épaules qui avait valu à la jeune fille les reproches du personnel du collège. Ces tenues étant jugées "inadaptées à une situation de travail, en vertu du règlement intérieur" de l'établissement.

Dans la foulée, une procédure disciplinaire a été engagée par la direction du collège, ce qui a provoqué la colère de la mère de l'adolescente : "je trouve aberrant qu'en 2019, on puisse juger une jeune femme sur ses tenues pour un simple débardeur. Elle n'est pas venue avec haut qui montrait son ventre, une mini-jupe ou des bas résille. C'est vraiment une injustice."

Un bras de fer engagé


Pour cette mère de famille, "la notion de tenue décente véhicule l'idée dangereuse que le harcèlement sexuel se justifie par la façon dont les filles s'habilleraient." C'est ce qu'on pouvait lire dans un tract distribué lors d'une réunion de classe. Et d'ajouter : "le regard que peut porter cette proviseure sur des jeunes filles qui ont les épaules dénudées, c'est un regard qui est faussé. Ce sont des enfants, il ne faut pas l'oublier".

L'adolescente a publié deux vidéos pour dénoncer une situation qui, selon elle, n'est "pas acceptable dans un établissement public". Une démarche considérée comme diffamatoire par l'établissement scolaire.

De son côté, le rectorat se défend, affirmant à l'AFP qu'"on est dans un processus éducatif, qui n'est pas mis en place pour stigmatiser ou punir, mais pour faire prendre conscience".

L'adolescente et ses parents ont été convoqués pour un second entretien qui aura lieu ce jeudi au collège. Le rectorat souhaite apaiser la situation et permettre à la jeune fille de poursuivre sa scolarité "sereinement".