Une manière de protéger les élèves victimes de harcèlement, qui a manifestement surpris certains parents. Ces derniers regrettant surtout de ne pas avoir été mis au courant de la sanction appliquée.
Manque de dialogue
Dans un communiqué, le maire de Charly et son adjoint à l'éducation "tiennent à affirmer qu'ils ne souscrivent ni à la forme ni au fond aux propos contenus dans l'article [du Progrès NDLR]. À cette occasion, nous exprimons notre soutien total à l'ensemble de la communauté scolaire."
Cette affaire pose plus largement la question de la lutte contre le harcèlement scolaire et les moyens d'y parvenir, y compris chez les plus jeunes. "Ce que l'on regrette, c'est la cassure du dialogue entre les parents, les enseignants... Nous défendons le principe de co-éducation, c'est-à-dire que tous les acteurs éducatifs forment une équipe et doivent travailler ensemble", explique Boris Charetiers, vice-président de la FCPE du Rhône.
Mise au courant de la situation un peu avant la parution de l'article, la Fédération estime ne pas avoir tous les éléments pour se prononcer sur le fond de l'affaire mais rappelle qu'il existe des dispositifs à destination des enseignants en cas de problème de harcèlement. "Dispositif qui n'a semble-t-il pas été utilisé, ce qui est dommage", poursuit Boris Charetiers. La ligne SOS harcèlement peut notamment déclencher l'intervention d'une assistante sociale.
"Finalement, ce qui me gêne un peu, c'est que l'on parle trop peu des élèves qui ont été victimes de harcèlement. Il ne faudrait pas qu'il y ait une victimisation des élèves harceleurs, et que l'on oublie les victimes", conclut le représentant de la FCPE du Rhône.
Une rencontre entre l'inspection et l'équipe éducative est prévue cet après-midi.






