Ce n'était en tout cas pas du goût de la CGT qui avait saisi en référé le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Ce dernier a finalement suspendu l'arrêté de la préfecture.
Le tribunal administratif juge que cette mesure portait "une atteinte grave et manifestement illégale au droit à la vie, au droit au repos des salariés et à la protection sanitaire de la population.".
Dans le contexte de lutte contre la pandémie de Covid-19, la juridiction a estimé dans son ordonnance que cette ouverture dominicale des commerces risquait "d'augmenter de fait les jours de circulation et donc de contamination par le virus, alors même que la période officielle des soldes ne commence que le 20 janvier".
Ce dimanche 10 janvier n'étant pas concerné, les commerces peuvent donc ouvrir.