Selon son représentant Alain Chevallier, "au lieu d'utiliser les 16 cabines habituellement consacrées à ces rencontres, 16 détenus vont pouvoir rencontrer chacun un unique visiteur dans une salle commune". Ce parloir collectif sera ouvert 6 jours par semaine au lieu de 5, avant le confinement. "La salle collective est équipée de 16 petites tables d'école avec un petit morceau de plexiglasposé dessus. Ce mobilier n'est même pas fixé au sol. Bonjour la sécurité !"
Les détenus isolés seront maintenus dans les locaux habituels, précise le syndicat.
Toute tentative de rapprochement sera réprimée
Trois personnels de surveillance auront pour mission de dissuader toute tentative de rapprochement physique et de relever les noms des contrevenants.
"L'administration croit-elle un seul instant que la frustration engendrée par deux mois de séparation entre des détenus et leurs conjointes ou chéries à portée de main l'un et l'autre, pourra supporter que ces amoureux résistent à la tentation d'un petit baiser spontané ou un geste affectif ? Une fois l'interdit consommé, les surveillants chargés de la sale besogne informeront le pris en flagrant délit de rapprochement affectif que cette 1ère visite est aussi la dernière, puis lui annonceront que cette fois son confinement sera beaucoup plus strict encore que le précédent, puisque plus aucun contact avec les autres détenus ne sera alors possible".
Alain Chevallier redoute des réactions violentes, de la part des détenus et des familles.
L'UFAP UNSa Justice demande l'ouverture du service parloir dans les 16 box individuels, avec l'installation d'un dispositif de séparation.






