Désormais, Montreynaud, Montchovet et le regroupement Beaubrun/Tarentaize/La Cotonne sont considérés comme des QRR : des quartiers de reconquête républicaine.
Une distinction faite dans le cadre de la mise en place de la Police de Sécurité et du Quotidien (la PSQ souhaitée par le gouvernement pour rapprocher la police de la population). En clair : 15 policiers sont arrivés à Saint-Étienne pour être affectés spécifiquement à ses quartiers.
Quelles sont leurs missions ?
Ils pourront compter sur l'appui de deux réservistes (ces anciens policiers à la retraite qui viennent prêter main forte), avec trois missions principales.
"Nous en avons 11 qui intègrent une brigade spécialisée de terrain. Ils ont vocation à faire de la patrouille pédestre tous les jours de 13h à 21h, du lundi au samedi", précise Noëlle Deraime, directrice départementale de la sécurité publique.
Ces derniers ont deux missions : "L'une de rapprochement police/population, et une autre plus répressive, qui concerne les interventions à chaud sur tous les incidents dont ils pourront être les témoins".
"Faire remonter les attentes de la population"
Quatre autres fonctionnaires vont être au sein de l'unité de lutte contre les trafics de stupéfiants. Enfin, les deux réservistes sont délégués à la cohésion police/population, "et ont vocation à faire remonter toutes les attentes de la population", ajoute Noëlle Deraime.
Sur la question des effectifs, Saint-Étienne se trouve désormais avec un ratio positif de 23 policiers par rapport "au seuil de référence". En revanche, Noëlle Deraime avoue que la situation reste fragile dans l'Ondaine en matière d'effectif.
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