Près de 3 millions d'euros ont ainsi été investis dans un nouvel accélérateur de particules. Un projet financé à hauteur de 50% par l'Agence régionale de santé (ARS). Le premier patient a été accueilli mardi 6 juin.
Un équipement de nouvelle génération
Ce nouvel accélérateur de particules nommé "Émeraude" est plus performant et plus rapide que les anciennes versions puisqu'il utilise le "repositionnement surfacique".
Concrètement, en matière de radiothérapie, cet équipement envoie des rayons de manière beaucoup plus précise et livre un résultat plus rapidement. Un confort pour les patients qui devront donc rester allongés moins longtemps !
Cet appareil va également permettre au service de radiothérapie de développer des nouveaux projets. Des tests seront bientôt réalisés sur les personnes atteintes d'un cancer du sein qui devront bloquer leur respiration pendant quelques secondes.
"Derrière le sein gauche se trouve le cœur. En traitant le sein, on va forcément envoyer une dose de rayons sur le cœur. Le fait de maintenir une inspiration va permettre d'optimiser la dose envoyée. L'appareil nous aide en ce sens", déclare Jane-Chloé Trone, la responsable du service.
Une meilleure prise en charge
Cet accélérateur de particules va permettre de prendre en charge environ 50 patients par jour avec une moyenne de 12 minutes par patient contre 18 min avant.
"On a de plus en plus de patients et on veut les traiter le plus tôt possible, car on sait que cette attente est très anxiogène pour eux. Plus vite on les traite, plus vite les délais de prise en charge se réduisent, ce qui apporte du confort au traitement", précise Jane-Chloé Trone.
Actuellement, l'hôpital compte cinq accélérateurs linéaires à particules et seulement deux sont de la dernière génération. Un nouveau changement d'appareil est prévu dès l'année prochaine.