"Avec deux bras, on ne peut pas en faire plus"
Selon eux, ils sont ne plus en mesure d'assurer correctement leur travail, sans enfreindre certaines règles liées à l'hygiène. Il manquerait du personnel pour assurer la propreté des locaux, la désinfection, l'entretien du linge, l'hygiène ou encore le service repas. "On nous demande d'appliquer des protocoles dans notre nettoyage des chambres des patients, mais avec 20 ou 30 départs chaque jour, on n'a pas le temps", nous confie Berard Keltoum, agent de service au HPL.
"On nous oblige à bâcler notre travail, mais nous sommes quand même dans un service hospitalier. C'est ce qu'on explique à nos responsables. Avec deux bras, on ne peut plus faire plus", ajoute-t-elle. Les grévistes déclinent d'ailleurs "toute responsabilité en cas de problèmes, notamment en cas de maladies nosocomiales".
Parmi leurs revendications : de nouvelles embauches, une augmentation des salaires et l'intervention sans délais des représentants de l'État et des élus locaux.






