Dans le collimateur des grévistes : l'attitude de la direction qui ne s'est toujours pas engagé sur une revalorisation salariale du personnel, comme annoncé dans les accords du Ségur de la santé. Conclus en juillet dernier, ils prévoient une première revalorisation de 90 euros net en septembre et une seconde, de 90 euros net également, qui entrera en vigueur en mars 2021.
Sauf qu'aucun engagement n'a, pour l'instant, été signé au sein de l'établissement. Ce qui attise la colère des soignants. Ils réclament également "une prime équivalent à un 13e mois, comme c'est le cas pour certaines autres professions engagées pendant la crise".
Enfin, ils s'attaquent également au problème de la récupération des jours fériés. Objectif : harmoniser les deux conventions existantes pour permettre à l'ensemble du personnel de récupérer les jours fériés s'ils tombent sur un jour de repos.
Une première entrevue sans succès
Un collectif a ainsi été créé ces derniers jours. La direction a d'ailleurs accepté de recevoir un représentant syndical, ce lundi. Une entrevue qui n'a rien donné, selon nos informations.
À tel point que les soignants ont lancé ce mouvement. Première conséquence, d'après le personnel mobilisé : "l'ensemble du programme opératoire de la journée est reporté". Les opérations urgentes pourront normalement avoir lieu.






