Cette décision a été prise il y a quelques semaines par la Région Auvergne Rhône-Alpes, sur proposition de la SNCF, sans avertir les élus des villes concernées par cette mesure, ce que déplore Christiane Charnay, le maire de Givors. "C'est une réduction de 10% du nombre de trains qui vont circuler entre Givors et Lyon. Je pense que c'est inacceptable".
"On supprime toutes les petites lignes qui ne sont pas rentables"
En colère contre cette politique, l'élue n'a pas l'intention de baisser les bras. "Quand j'ai eu la rumeur évidemment tout de suite j'ai alerté la vice-présidente de la Région qui ne m'a pas répondu. Et puis je crois que je vais alerter notre député qui parle beaucoup de mobilité alternative, d'écologie... A l'heure où l'on préconise des alternatives au tout-autoroutier, on supprime toutes ces petites lignes qui ne sont pas rentables pour la SNCF".
La suppression des TER entre Givors et Lyon-Perrache n'est pas un cas isolé dans la région. La ligne Ussel / Clermont-Ferrand est remplacée par un bus depuis 2014. La liaison Clermont-Ferrand / Saint-Etienne se fait en bus aussi. Il n'y a plus aucun train direct entre Clermont-Ferrand et Brive-la-Gaillarde. Par ailleurs, d'autres lignes sont menacées : Clermont-Ferrand/Volvic, Clermont-Ferrand / Montluçon, Clermont-Ferrand / Le Puy-en-Velay ou encore Clermont-Ferrand / Aurillac.
La majorité des trains entre Oyonnax et Bourg-en-Bresse ont été remplacés par des bus. Les TGV sont aussi concernés. En fin d'année, 2 trains Lyon - Strasbourg seront supprimés, dont l'aller-retour desservant Bourg-en-Bresse.