"C'est un choix assumé, fruit d'une longue réflexion", a déclaré l'élu lors d'une conférence de presse mardi à l'Hôtel de ville. "En 2020, cela fera 19 ans que je suis maire, c'est plus que mes prédécesseurs Gilbert Chabroux ou Charles Hernu", a ajouté celui qui fêtera ses 73 ans le 1er juillet et estime qu'il aurait été "déraisonnable", à son âge, de briguer un quatrième mandat d'affilée.
Jean-Paul Bret, qui avait révélé il y a deux ans être atteint d'un cancer dont il se dit "guéri" aujourd'hui, ne sera pas non plus candidat à la présidence de la métropole de Lyon. Bien que certains qui voyaient en lui un rassembleur potentiel à gauche, l'aient "beaucoup sollicité", a-t-il dit.
L'ancien député, conseiller municipal depuis 1977, a assuré que les résultats du scrutin européen n'avaient "pas du tout" pesé dans sa décision.
A Villeurbanne, la liste EELV (20,23%) a largement devancé celle de Raphaël Glucksmann (8,15%) que soutenait le PS, ainsi que celle de Benoit Hamon (4,08%), derrière la liste LREM arrivée en tête (22,87%).
M. Bret n'a pas désigné de dauphin mais sa préférence va officieusement à Cédric Van Styvendael, directeur d'un organisme HLM de l'agglomération. De quoi contrarier son adjoint socialiste Didier Vullierme, qui devrait briguer l'investiture PS. Le premier adjoint Prosper Kabalo, passé chez LREM, est aussi pressenti pour jouer un rôle dans la guerre de succession qui s'annonce.
(Avec AFP)






