Le premier passage d'un technicien, le 13 décembre, n'a pas permis d'installer la fibre optique. Mais le passage d'un deuxième technicien, lundi 27 janvier, a carrément coupé toute connexion...ainsi que la ligne téléphonique, et donc le transfert d'appel vers le téléphone portable des cinq ambulanciers.
"Un truc de fou, à se taper la tête contre les murs"
"Le téléphone, c'est notre outil de travail. C'est via notre ligne fixe que les Hospices Civiles de Lyon, les différents services, les centres de dialyse, les centres de kiné, le SAMU ou les particuliers nous contactent ! C'est plus que vital, on en a besoin jour et nuit", s'offusque Franck Bini, un des deux associés de "Avenir Ambulance", qui conserve le même numéro depuis quinze ans.
Deux heures après le départ du technicien, Franck comprend la catastrophe. Il tente d'appeler l'opérateur...mais se heurte aux mêmes réponses, quels que soient les interlocuteurs. "J'avais systématiquement une personne qui me récitait la procédure, en m'assurant qu'on me recontacterait sous 24 ou 48 heures. Malgré mes appels incessants, la situation ne bougeait pas. Et en boutique, les salariés m'assuraient qu'ils ne pouvaient rien faire. Un truc de fou, à se taper la tête contre les murs", se désole-t-il avec le recul.
"Entre 6 000 et 8 000 euros de préjudice"
Après une semaine sans travail ou presque, avec des employés cloués au bureau, Franck décide de contacter Radio Scoop ce lundi matin. En quelques heures, la situation se débloque et la ligne est rétablie à 15h30 ! "C'est un énorme soulagement. Après quelques nuits blanches et beaucoup de stress, on peut de nouveau travailler", souffle l'ambulancier, qui estime tout de même le préjudice de cette coupure d'une semaine "entre 6 000 et 8 000 euros".
Et pour que tout soit parfait, il faut maintenant que la société puisse récupérer une connexion internet…
