Le contexte sportif et extra sportif particulier
"En ce moment, c'est compliqué et on sait que les supporters attendent plus de nous. Mais le groupe est uni, soudé. On est loin de l'image dépeinte sur internet ou dans les journaux. On a tous envie d'aller de l'avant et on veut se battre pour ce maillot. Il n'y a pas de bon ou mauvais moment pour un derby. Le classement importe peu, ce sera une finale, un match à gagner. Celui-ci sera différent puisque ce ne sera pas un choc de haut de tableau mais il sera peut-être plus spectaculaire. On les a déjà battu cette année. Ce sont onze hommes contre onze hommes. C'est compliqué d'aller jouer à Lyon, mais plusieurs équipes ont réalisé des coups là-bas : pourquoi pas nous ?"
Un match déclic ?
"En fonction du résultat, ça peut nous mettre un énorme coup de boost. Surtout que derrière, il y a cette réception de Rennes en demi-finale de Coupe de France. Pour moi, ce sont les deux matchs les plus importants de l'année. Cette semaine peut être incroyable et elle peut gommer toutes les mésaventures que l'on a connues jusqu'à présent. Je pense qu'on peut dire qu'on joue notre saison sur les prochains matchs..."
Le turn over permanent
"Il y a du positif et du négatif. Quand on a un "11 type", ça peut aussi faire des clans. Ceux qui se battent aux entraînements n'ont pas leur chance en match, c'est frustrant. Là, ça crée de la concurrence".
Son retour en forme
"Je me sens bien. Cette année, je n'ai joué que deux mois, donc je préfère celui qui vient de s'écouler (sourire). J'ai vécu une période frustrante, mais ça fait partie de ma carrière. Je joue puis je disparais. Ce sont des choix de coachs, parfois ils sont difficiles à avaler. Là, j'enchaîne un peu plus. Je continue de tout donner. Cette année, je suis moins énervé contre le monde entier. On fait un super métier mais je préfère être sur le terrain et donner un coup de main à mon équipe".
Son rapport avec le public
"Depuis mon arrivée, je suis la tête de Turc. Car j'étais la grosse recrue et il y avait une grosse attente autour de moi. Je donne tout et j'essaie de faire changer le regard à mon sujet. Se faire siffler par son propre public, c'est très difficile. Contre Reims, je sors et je suis applaudi, ça fait plaisir. Et puis à chaque derby que je joue, je me dis que ça peut-être un retournement de situation avec les supporters. Il suffit d'un petit but et s'il est décisif, tu deviens un héros pour tout un peuple. Marquer contre Lyon, ce serait énorme".
Réponse ce dimanche soir pour le 120e derby de l'histoire.