Mise à jour 17h15
Le président de la République a quitté les lieux peu avant 17 heures pour retourner à Paris sans s'attarder, alors qu'un temps d'échange avec le maire de Lyon Grégory Doucet avait été évoqué.
Lors de sa visite, il a pu échanger avec la directrice du fort de Montluc Aurélie Dessert, mais aussi avec les époux Beate et Serge Klarsfeld, militants anti-nazis, avec Claude Bloch, survivant du fort de Montluc où il a été emprisonné par les Allemands à l'âge de 15 ans, ou encore avec des lycéens.
Il a également prononcé un discours d'une vingtaine de minutes, dont voici un court extrait.
Mise à jour 15h50
William et Zoé, deux lycéens de Saint-Genis-Laval, ont retranscrit au président de la République l'histoire de la Maison d'Izieu. 44 enfants et sept adultes avaient été raflés et conduits à la prison de Montluc, le 6 avril 1944, avant d'être déportés. Il n'y avait eu qu'une seule survivante, Léa Feldblum.
Les résistants Beate et Serge Klarsfeld, ainsi qu'Éric Dupont-Moretti, ministre de la Justice et Pape Ndiaye, ministre de l'Éducation Nationale, participent à la visite.
Mise à jour 15h15
Emmanuel Macron est arrivé au fort de Montluc.
Il a déposé une gerbe devant l'entrée du fort, puis a écouté La Marseillaise et le Chant des Partisans.
Il a entamé la visite de ce site, ancienne prison où Jean Moulin, notamment, a été détenu pendant la deuxième guerre mondiale par l'occupant allemand.
Plus loin, les premières tensions débutent entre forces de l'ordre et manifestants.
Article initial 14h40
Le chef de l'État a atterri à Lyon et son arrivée au fort de Montluc, prévue à 14h40, a pris un peu de retard.
Les manifestants sont rassemblés à un peu de plus de 500 mètres de là, près de la Manufacture des Tabacs.
Si les manifestants ne peuvent approcher du site en raison de la présence massive de forces de l'ordre pour sécuriser le périmètre, on peut tout de même entendre la contestation : des lignes de train longent le site et certains cheminots font résonner bruyamment leur klaxon.
Le fort de Montluc, un lieu d'histoire
Construit en 1921 dans l'actuel troisième arrondissement, le fort de Montluc a servi de prison tout au long du 20e siècle, jusqu'à sa fermeture en 2009.