L'histoire du daim noir qui a élu domicile auprès d'un troupeau de vaches charolaises, dans le département de Saône-et-Loire, a fait couler beaucoup d'encre et soulevé une vague d'indignation sur les réseaux sociaux. Ce mercredi 20 novembre, la préfecture a annoncé que l'animal, un daim mélanique, ne sera pas abattu, contrairement à la décision initiale des autorités. Finalement, il sera anesthésié et transféré dans un élevage du Loiret.
Une saga qui fait grand bruit
L'animal, surnommé "le daim noir" en raison de sa couleur peu courante, a été repéré depuis fin octobre par un éleveur à La Chapelle-du-Mont-de-France, un petit village de Saône-et-Loire. Ce daim mélanique, une variété extrêmement rare en France, a rapidement fait la Une des médias et suscité l'émoi sur les réseaux sociaux.
Au départ, les autorités locales avaient pris la décision de faire abattre l'animal, invoquant des risques liés à la proximité de la RCEA (Route Centre-Europe Atlantique) et la crainte de perturbations auprès d'autres troupeaux voisins. Mais cette décision a été vivement contestée par de nombreuses associations de défense des animaux, telles que la Fondation Brigitte Bardot et 30 millions d'Amis. Les internautes se sont également mobilisés pour sauver ce daim particulier, connu pour sa rareté et sa mutation génétique.
Un transfert plutôt qu'un abattage
Dans un communiqué publié le 20 novembre, la préfecture de Saône-et-Loire a fait volte-face et a confirmé que le daim noir ne serait pas abattu. Les autorités ont opté pour une solution alternative : "un transfert dans un élevage du Loiret". Ce transfert sera assuré par une association de protection animale, et un vétérinaire interviendra pour capturer l'animal en toute sécurité par télé-anesthésie. Une fin heureuse pour le daim, espèce qui n'existe pas à l'état sauvage en France.