Et cela, en dehors des protocoles. Cinq patients auraient ainsi été concernés, "mis en danger", d'après les plaignants.
Le cadre légal respecté, assure la direction d'HEH
S'agit-il d'essais cliniques sauvages ?
Dans un communiqué adressé aux médias vendredi, la direction d'HEH assure le contraire :
"Parler de recherche ou d'essai clinique ici est faux. Les traitements évoqués ne relèvent en aucun cas de la recherche, mais correspondent à des traitements de routine par immunosuppresseurs éprouvés depuis plus de 15 ans, largement documentés dans la littérature scientifique et mis en place au bénéfice des patients greffés à haut risque immunologique, dans le seul but de leur permettre un accès à la transplantation rénale."
La direction de l'hôpital assure que le cadre légal a bien été respecté, lorsqu'il a fallu décider d'administrer le traitement.
"La décision a été prise après une discussion collégiale impliquant plusieurs membres de l'équipe, experts en immunologie de la transplantation", peut-on lire dans le communiqué.