Mais en Auvergne Rhône-Alpes, certains refuges ont décidé de ne pas participer à cette opération.
"Une adoption, cela demande du temps, et parfois plusieurs visites, explique Gino Bardet, le directeur de la SPA de Lyon. Et on ne choisit pas un animal pour la vie grâce à une simple photo ! Là, on risque d'avoir des adoptions faites par gens qui veulent uniquement un motif pour sortir pendant le confinement et aller faire des balades".
Les associations redoutent donc que les animaux soient abandonnés à l'issue du confinement, quand leurs nouveaux propriétaires repartiront au travail.
"Il vaut mieux faire les adoptions dans de bonnes conditions, estime Gino Bardet. Donc attendre, plutôt que de se précipiter, en voulant vider des refuges qui sont loin d'être pleins".
Dans l'Allier, le refuge de Brugheas participe à l'opération, mais tous les animaux ne sont pas adoptables.






