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Intercités Clermont-Paris : que retenir de la visite du ministre des Transports ?

Vendredi 11 Avril - 12:31

Transport


Un train Intercités - illustration
Philippe Tabarot, ministre des Transports, effectue sa première visite en Auvergne ce vendredi 11 avril. Au menu évidemment, la situation sur la ligne Paris-Clermont.


Pas de révolution, mais quelques annonces quand même ! 

En poste depuis fin décembre, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, effectue ce vendredi 11 avril sa première visite à Clermont-Ferrand au sujet de la ligne Intercités Clermont-Paris

En compagnie des dirigeants de la SNCF, il participe à une réunion du comité de suivi de la ligne, mis en place en 2020. 

Plusieurs annonces ont été faites. 

Paris-Clermont : 10.000 billets à 19 euros en juin


À court-terme, le gouvernement se met à la recherche de locomotives supplémentaires. 

La SNCF prévoit l'activation d'une nouvelle locomotive de secours en région parisienne. Celle dite "de protection" reste en place à Nevers (Nièvre). 

Deux nouveaux postes d'ingénieurs Intercités seront créés et le "Plan clôtures" doit être finalisé dans les prochains mois. 

Sur le plan commercial, la SNCF va lancer une opération promo en juin prochain : 10.000 billets à 19 euros. Les abonnés seront dédommagés à hauteur de 10% du prix de leur abonnement.

Quid de l'après-2027 ?


En 2027, les nouvelles rames Oxygène doivent circuler sur la ligne, en remplacement des Intercités vieillissantes.

À cette date, un système de remboursement automatique en cas de retard pourrait être mis en place. 

"Si les rames étaient arrivées comme c'était prévu initialement en 2024 (...) on aurait tenu notre comité de suivi, mais probablement dans un climat beaucoup plus apaisé qu'aujourd'hui", a notamment réagi le ministre des Transports ce vendredi matin.

Des études de faisabilité seront ensuite menées pour étudier les coûts d'un gain de temps. L'objectif revendiqué par plusieurs associations, comme le collectif Les Usagers du train Clermont-Paris et Objectif Capitales, est de ramener le temps de trajet à 2h30.

À noter que des dizaines de cheminots de la CGT ont manifesté en marge pour dénoncer "les conditions de travail compliquées" sur la ligne.

►Société

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