Une décision qui marquerait un tournant dans la gestion de l'enceinte emblématique de Saint-Denis, actuellement exploitée par le consortium Vinci/Bouygues depuis sa construction en 1995 pour la Coupe du monde de football.
Des négociations exclusives ont été engagées avec l'État pour un commencement dès l'été 2025 et pour une durée de 30 ans.
Une nouvelle ère pour le Stade de France ?
La concession actuelle prendra fin en avril 2025, et l'État a choisi de ne pas renouveler sa confiance au consortium historique malgré leurs propositions de travaux estimés à 400 M€ pour moderniser le stade.
Le groupe GL Events, associé à Paris Entertainment Company, s'est démarqué en proposant une vision axée sur la dynamisation commerciale de l'enceinte.
Le projet retenu vise à transformer le Stade de France en un espace multifonctionnel, tout en respectant les exigences du cahier des charges : accueillir les matchs des équipes nationales de football et de rugby, ainsi que les grands événements sportifs internationaux.
Une rupture stratégique
Le choix de GL Events semble avoir été influencé par la Fédération française de rugby, réticente à collaborer de nouveau avec Vinci/Bouygues.
Cette décision s'inscrit également dans une volonté de diversification économique pour un équipement ayant coûté environ 700 M€ aux finances publiques depuis son inauguration.
Bien que GL Events prévoie des investissements moindres par rapport à ceux proposés par Vinci/Bouygues, son approche tournée vers une exploitation commerciale renforcée pourrait offrir une nouvelle dynamique à ce site iconique.
Le contrat définitif devrait être signé en avril 2025, confirmant ainsi l'entrée du Stade de France dans une nouvelle ère d'exploitation sous la direction de GL Events.
