SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

LE TRIBUNAL DE COMMERCE RENDRA SON JUGEMENT SUR L'AVENIR DE CASINO LE 26 FÉVRIER

Lundi 12 Février - 15:24

Économie


Le casino de Vals-près-Le Puy - © Google Street View
Le tribunal de commerce de Paris rendra son jugement concernant le projet de plan de sauvegarde accélérée du distributeur en difficultés Casino le 26 février à 15h, a-t-il annoncé lundi à l'issue d'une audience publique.


Le tribunal doit se prononcer sur le plan de sauvetage de Casino, qui employait fin 2022 50.000 salariés en France sous différentes enseignes (Casino, mais aussi Monoprix, Franprix ou CDiscount).

Si ce plan est bien avalisé, il entraînera un changement d'actionnariat du distributeur, appelé à passer à horizon mars/avril entre les mains des milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière, adossés au fonds d'investissement Attestor.

Cette audience devait initialement se tenir le 5 février, mais elle avait été repoussée d'une semaine à la demande du Comité social et économique (CSEC) pour tenter de muscler le "volet social" du plan de sauvegarde.

Si la direction actuelle ainsi que les administrateurs et mandataires judiciaires ont donné un avis favorable au projet lundi, les avocats du CSEC ont regretté une nouvelle fois l'insuffisance du volet social et émis un avis défavorable.

Les avocats du CSEC avaient estimé une semaine plus tôt qu'un volet social était obligatoire dès lors que des réductions d'emplois sont envisagées. Or, entre le moment où ce plan de sauvegarde a été négocié et aujourd'hui, le groupe a "topé" avec ses concurrents Auchan, Intermarché et Carrefour pour leur céder 288 magasins de grande taille, supermarchés et hypermarchés.

Une opération de grande ampleur qui occasionnera le transfert de quelque 12.800 salariés et qui sera lourde de conséquences pour les fonctions support au sein de ce qui restera du groupe.

Au total, les syndicats estiment que 6.000 emplois sont à risques.