Réfléchir en termes de zones peu denses n'a pas de sens
La semaine dernière, les premiers éléments fournis mettent notamment en avant « des territoires en déclins » et « un flux de voyageurs qui restera faible ». L'étude n'est évidemment par du goût des défenseurs de la ligne Boën / Thiers, qui démontent certains arguments.
"Si on prend le prétexte des zones denses ou peu denses pour relier les métropoles, ça n'a pas de sens. Cela veut dire qu'on supprime aussi la ligne entre Vichy et Roanne par exemple", avance Pierre-Olivier Messner, le président du collectif. "Aujourd'hui, il y a une seule et unique Région Aura et on doit être les deux seules grandes métropoles de France qui ne sont pas reliées par le train".
Un million d'habitants touchés
Concernant les chiffres, le collectif s'appuie de son côté sur étude du cabinet Arcadis. "On sait qu'il y a presque un million d'habitants qui gravitent sur cette épine dorsale, on tient compte des deux métropoles et les alentours de la ligne. Tout ça, ce n'est pas pris en compte. Par contre, 24.000 véhicules circulent chaque jour sur l'autoroute entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne. On est sur la plus grosse absurdité ferroviaire du XXIe siècle là".
Les membres du collectif envisagent une action forte en début d'année prochaine. En attendant, ils continueront leur travail de promotion pour une liaison entre Loire et Puy-de-Dôme.