Ce bateau est construit avec les mêmes matériaux que les bateaux de compétition utilisés par les athlètes valides, mais il a quelques spécificités : une coque un peu plus large pour une meilleure stabilité sur l'eau, et une forme spécifique de la carène de la coque qui garantit une assise très équilibrée.
Sandrine Martinet, marraine de ce bateau
La Mâconnaise Sandrine Martinet, déficiente visuelle et championne paralympique de judo à Rio en 2016 a accepté être la marraine de ce bateau.
"Après les Jeux Paralympiques de Rio, je devais prendre ma retraite. J'ai finalement décidé de continuer et de reprendre ma carrière de judokate en vue des JO de Tokyo en 2020. Les débuts ont été difficiles, je n'arrêtais pas de me blesser", raconte-t-elle.
"Par hasard, j'ai rencontré Jacques Doussot, des Régates Mâconnaises. On a commencé à établir une préparation physique. Ce partenariat avec l'aviron m'a permis de revenir au haut niveau et de pouvoir performer à nouveau en judo", poursuit la championne.
"Suite à cela, le club a eu l'envie de développer une section de para-aviron. L'arrivée de ce bateau va vraiment permettre de répondre à une demande et d'accueillir le plus grand nombre", conclut-elle.
Le bateau a été financé par le Rotary Club de Mâcon.
Sandrine Martinet est actuellement en voie de gagner son billet pour les JO paralympiques de Tokyo en 2020.
