Jusqu'à 7 ans de prison
L'organisateur du réseau a écopé de 7 ans de prison, avec une période de sûreté des deux tiers de la durée totale de la peine. Il devra par ailleurs s'acquitter d'une amende de 200.000 euros et fait également l'objet d'une interdiction de gérer une entreprise à vie.
L'avocat du concerné s'est exprimé sur la condamnation de son client : "de mon point de vue, c'est trop sévère. Il méritait d'être condamné lourdement, on le savait, on s'y était préparé. 7 ans à mon avis c'est quelques années de trop et la période de sûreté le prive de toutes possibilités d'aménagement de sa peine pendant 4 ans et 8 mois, ce qui est considérable", regrette Maitre Driss.
"Une victoire" pour la Métropole
Dans cette affaire, la Métropole de Lyon s'était constituée partie civile. Vice-président de la métropole en charge de l'habitat, du logement social et de la politique de la ville, Renaud Payre se satisfait du jugement : "c'est une victoire. Il était nécessaire que la condamnation soit majeure face à ce crime organisé. Je veux dire à celles et ceux qui seraient tenter d'exploiter la misère en dégradant et en mettant en place du logement indigne qu'ils n'ont plus leur place dans la Métropole", prévient-il.
Une partie des 13 autres accusés iront aussi derrière les barreaux. Les peines vont de 2 à 5 ans de prison , avec des amendes allant de 30.000 à 100.000 euros. L'autre partie s'en tire avec des peines de prison avec sursis et des amendes de 5.000 euros maximum.






