Doté d'un budget estimé à 21,5 millions d'euros (financé entièrement par l'État), le projet doit permettre deux choses :
- remplacer la couverture en plomb du vaisseau central de la nef, vieille de 120 ans ;
- remplacer les couvertures intermédiaires en pierre des bas-côtés et des chapelles.
C'est le deuxième plus gros montant alloué par l'État à un monument religieux, soit plus d'un quart des 80 millions d'euros du "Plan cathédrales", juste derrière le projet de restauration de Notre-Dame de Paris.
"Une vieille dame qui commence à fatiguer"
Édifiée dès 1248, la cathédrale auvergnate avait subi plusieurs accidents l'année dernière.
Dans la nuit du 26 au 27 juin, des impacts de foudre avaient endommagé les installations électriques responsables de l'éclairage du bâtiment, menant pour un temps à la fermeture de l'édifice gothique au public.
En avril et en novembre de la même année, des épisodes venteux avaient fragilisé la baie médiévale du bas-côté sud, mettant en mouvement le réseau de pierres.
"C'est une vielle dame qui commence un peu à fatiguer. Mais on va lui redonner un petit peu de vitamines pour que ça aille mieux", plaisante Rémi Fromont, architecte en chef des monuments historiques en charge du chantier.
Les travaux devraient donc démarrer au second semestre 2023 et s'étendre jusqu'en 2029. Malgré quelques fermetures ponctuelles, Notre-Dame-de-l'Assomption restera ouverte au public pendant cette période.