La plus grande raclette du monde est organisée ce dimanche à Saint-Étienne. Une initiative de l'humoriste stéphanois Jason Chicandier et de son acolyte, Mathou Cann.
L'événement est organisé au Parc des Expositions. 2.300 personnes sont attendues ! Un succès incroyable, l'engouement a dépassé leurs attentes.
Plus de 1.500 places avaient même été vendus en cinq jours.
2.300 personnes attendues à Saint-Étienne, êtes-vous surpris par cet engouement impressionnant ?
"Clairement, oui ! On s'était fait la réflexion avec Mathou de savoir qui avait fait le record de la plus grande raclette. On s'était dit qu'ils avaient fait 1.000 personnes à Chambéry (1.080 exactement, record établi en 2022 par des étudiants savoyards, ndlr), on s'était dit qu'on pouvait le battre. Donc, on a lancé une billetterie comme ça, en se disant pourquoi pas. Et en cinq jours, on a vendu 1.500 tickets. Puis récemment, on avait aussi mis 300 tickets à la vente, un lundi matin, ils sont partis en une minute et 15 secondes. Donc maintenant, je nous fais appeler les DJ Snake du fromage fondu ! Là, on est à 600 kilos de fromage, à peu près autant de charcuterie, près de 10.000 patates. On est ravis, ça va être une journée de dingue. Le but de nos événements, c'est d'essayer de faire communiquer les régions entre elles. C'est pour ça que j'ai dans l'idée d'organiser une choucroute à Saint-Tropez, une bouillabaisse à Dunkerque ou encore une paella géante à Biarritz."
À quoi faut-il s'attendre, ce dimanche 17 mars ?
Ce qu'on veut, c'est que ce soit une journée populaire, familiale, festive. C'est sans prétention. On s'attend à ce qu'on rigole, qu'on soit ensemble. C'est assez fédérateur comme événement, donc on s'attend à ce que ça se passe bien, que les gens soient contents, qu'ils mangent à leur faim, qu'ils boivent à leur soif. Pour la programmation, il y aura de la musique, avec le groupe Une touche d'optimisme, des DJs, le concours de Miss et Mister Raclette, le concours de "PAM" (une imitation du bruit de l'ouverture de bouteille, ndlr) de la danse aussi, et d'autres animations. Avec Mathou, on va faire le tour des tables, on va être en animation toute la journée, prendre des photos avec les gens, faire des vidéos, rigoler... Le but, c'est de se donner à corps perdu pour cette journée, pour que les gens profitent, soient heureux. C'est un grand moment de joie et de liesse, mais, pour nous, ce sera aussi une journée où on va donner de notre personne.
À quelles difficultés d'organisation avez-vous dû faire face ?
Avec Mathou et Maxime Bray, on a fait appel à une agence, Coïncidence, qui a mis en place tous les points de vigilance pour organiser un tel événement. Et tous les jours, on a de nouveaux problèmes. Pour la sécurité, pour le parking, pour les tables... On avait un gros problème pour faire fondre le fromage, et on a trouvé une solution avec des bougies qui durent huit heures. Ça marche très bien. Ça évite que les gens appellent des serveurs, ce sera profusion sur les tables, avec un côté banquet d'Astérix. C'est génial pour moi qui aime l'événementiel, on découvre un métier, c'est passionnant. Déjà, quand on a un mariage à 150 personnes, c'est compliqué, entre tata Rachel et tonton Robert qui ne veulent pas se parler. Alors là, avec 2.300 personnes, il faut que ça se passe bien. On rappellera très souvent les bons comportements. Le but, ce n'est pas de faire une soûlerie géante. C'est vraiment que les gens se marrent et dansent ensemble. On ramène l'esprit de village, comme à l'époque les bals populaires. Et puis, dans une période un peu austère comme aujourd'hui, je crois qu'on a tous besoin de fromage fondu !