Ces derniers sont tous en grève contre la décision du diffuseur BeIN Sports de décaler la majorité des matchs au vendredi soir.
"C'est très compliqué d'être au stade à 20h"
Un mouvement auquel participe le groupe clermontois "Nemetum Ultras".
Virgile est l'un de ses membres fondateurs. Selon lui, le choix de programmer 8 matchs sur 9 en semaine n'a aucun sens pour n'importe quel fan de football.
"Quand vous sortez du travail à 18h ou 19h, c'est très compliqué d'être au stade à 20h. Et je ne vous parle que des matchs à domicile. Quand Clermont joue à l'extérieur, ça nous oblige à prendre une demi-journée ou une journée entière."
Une reprogrammation qui a aussi des conséquences pour les supporters qui vibrent en famille : "On a eu des messages des familles pour qui s'est compliqué, que ce soit à domicile ou à l'extérieur. Les enfants ont école le vendredi, certains font du sport le soir. C'est très difficile pour certaines familles."
Les groupes de supporters demandent donc le retour de l'ensemble des matchs le week-end et ont prévu de reconduire la grève au moins lors des 2e (23 août) et 3e journées (30 août) de Ligue 2.
Soutien des joueurs, la chaîne répond
À Clermont, le mouvement a même reçu le soutien des joueurs. Contre Pau, ils ont ainsi porté un maillot "pour une Ligue 2 le week-end" lors de l'échauffement.
De son côté, la chaîne BeIN Sports a répondu aux critiques.
Le diffuseur officiel dit comprendre "la déception" des supporters, mais pointe aussi du doigt la responsabilité des clubs et de la Ligue de football professionnel (LFP).
Elle estime que "le dialogue" doit "se faire sans la menace de grèves". En attendant, ce sont les supporters qui en pâtissent, tout comme la ferveur en tribunes.
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