Les critiques n'ont pas tant porté sur son retour malheureux contre Marseille, où il a raté une occasion de but et marqué un but malchanceux contre son camp, mais surtout sur la gestion de sa convalescence, après sa blessure, en février. Certains l'ont soupçonné d'avoir joué la montre, pour retarder son retour sur les terrains, sous la pression de Chelsea.
Pour rappel, le latéral a été transféré pour 35 millions d'euros dans le club anglais cet hiver, puis aussitôt prêté à Lyon pour y finir la saison. Mercredi en début d'après-midi, en conférence de presse, Malo Gusto a rejeté ces accusations et a affirmé avoir toujours été loyal envers l'OL.
C'est pour ça que je tenais ici à venir, pour répondre à vos questions. Je pense que c'est important, parce que beaucoup de choses fausses ont été dites. Quand tu es un joueur, un enfant du club, c'est sûr que ça touche un petit peu. Je n'en veux à personne, bien sûr, c'est comme ça. Maintenant, je sais que j'ai toujours voulu jouer et toujours voulu tout donner jusqu'à la fin et c'est ce que je dois faire.
Selon Malo Gusto, la blessure s'est avérée plus grave que ce que les premiers diagnostics avaient révélé, ce qui a pu créer de la confusion dans l'esprit de certains. Mais pour lui, la situation a été bien gérée.
Lyon et Chelsea ont bien géré ma rééducation. Il y a eu des échanges réguliers avec les deux clubs, j'avais des choses à respecter des deux côtés. J'ai pu bien récupérer.
L'entraîneur Laurent Blanc, lui, s'est montré un peu plus circonspect sur la situation. Après avoir affirmé il y a quelques jours que Malo Gusto était "un cas à lui tout seul", il a précisé sa pensée, cet après-midi :
La situation est complexe. Le problème, c'est que quand deux staffs médicaux s'occupent d'un joueur, s'ils sont d'accord, ça peut le faire. Mais s'ils ne sont pas d'accord, comment on fait ?
Le prochain match pour l'OL et Malo Gusto aura lieu vendredi soir à Strasbourg.