Vendredi 10 novembre, Vincent Ponsot, le directeur du football de l'OL, s'est exprimé devant les journalistes. Ce dernier n'a pas mâché ses mots, affirmant ne pas vouloir retourner à Marseille dans des conditions similaires.
"On ne va pas s'arrêter là. On le doit à nos joueurs et au staff. Ce que l'on a subi nous il y a deux ans, le point retiré, le débat sur le match perdu, on ne veut pas que l'OM le subisse. (...) On ne veut pas de sanction sportive, parce que les joueurs marseillais n'y sont pour rien. On veut jouer sur terrain neutre."
Concernant le doute qu'il s'agisse oui ou non de supporters marseillais dans l'attaque des bus de l'OL, Vincent Ponsot explique son incompréhension :
"À 400 mètres du stade, on sait que ce sont des supporters de l'OM, et un guet-apens, avec des boules de pétanque. La commission a fait le choix politique de ne pas mettre un doigt là-dedans, mais je ne peux pas le comprendre pour un entraîneur qui a failli perdre son oeil."
Le dirigeant lyonnais a ensuite confirmé que l'OL allait faire appel de la décision tout en prévenant la LFP : "Si le message est que tout ce qui se passe en dehors du stade n'a aucune conséquence, il faudra l'assumer derrière."
"Qu'est-ce qui va se passer si on retourne là-bas ?"
En conférence de presse, Corentin Tolisso a, lui aussi, réagi à la décision de rejouer le match entre l'OM et l'OL au Vélodrome. Le milieu de terrain lyonnais ne comprend pas la décision de la LFP.
"J'étais dans le bus, j'ai vraiment eu peur ! Qu'est-ce qui va se passer si on retourne là-bas ?", s'inquiète le champion du monde 2018.
Pareil du côté de Fabio Grosso, surpris de retourner jouer sur le terrain marseillais.
Le coach italien est inquiet comme Corentin Tolisso : "C'est très grave ce qui est arrivé à Marseille, c'est inadmissible. (...) On attend la décision finale, mais il va falloir appliquer de meilleures décisions, des décisions fortes."
Mais une autre question demeure : les supporters lyonnais seront-ils autorisés interdits de déplacement le 6 décembre prochain ?