Ces deux hommes et leurs compagnes, interpellés dans un hôtel de la région stéphanoise, risquent des poursuites pour "dégradation par incendie" et "violence volontaire avec arme".
Selon la plainte déposée par l'un des deux occupants, les suspects auraient pénétré vers 6h dimanche dans la construction en bois d'une cinquantaine de mètres carrés - chauffée par un poêle à bois et éclairé par un groupe électrogène - avec des jerricans remplis de produit inflammable.
Les occupants et leur chien aspergés
Ils auraient déversé le liquide sur des éléments en bois de la cabane tout en ordonnant à l'homme et à la femme présents, âgés d'une cinquantaine d'années, de quitter les lieux.
Face à leur refus, ils les auraient également aspergés, ainsi que le chien appartenant à la femme, indique encore la plainte.
Devant la détermination affichée par leurs agresseurs, une des victimes présumées a raconté avoir rapidement "quitté le baraquement qu'ils ont aussitôt incendié".
Selon elle, les quatre individus ne sont pas inconnus des "gilets jaunes" du campement du quartier stéphanois de Méons puisqu'ils en auraient été exclus.
Avec AFP