Des réalisations à but esthétique, mais pas que. La notion de récupération incite également à réfléchir sur nos modes de vie : "Je veux dénoncer la surconsommation, explique Sophie Revel, une artiste originaire de Marboz, qui a réalisé une œuvre à partir de déchets électroniques. Le téléphone qu'on change tous les ans, les nouvelles consoles..."
Une des 40 oeuvres visibles à Reycl'Art © Delphine Convert |
Une exposition à dimension solidaire
Les matériaux utilisés proviennent de l'entreprise Quinson Fonlupt à Saint-Denis-les-Bourg, spécialisée dans le recyclage des entreprises et des collectivités depuis 140 ans. Et cet événement a vocation à faire changer les regards sur les déchets : "Pour nous, il était important de faire changer d'avis sur les déchets, en montrant qu'il y a des gens qui travaillent à en faire quelque chose de nouveau" précise Pascal Viallon, coprésident de Quinson Fonlupt.
Les œuvres sont mises en vente par les artistes, qui se sont engagés à reverser 10% du prix à deux associations : "France nature environnement pour une action locale dans l'Ain, et Pour un Sourire d'Enfant, qui agit depuis 25 ans au Cambodge avec l'objectif de sortir les enfants vivant sur les décharges", poursuit Pascal Viallon.
L'exposition a lieu jusqu'au 5 novembre © Delphine Convert |