Les débuts
"J'ai commencé comme prestataire en 2001 et 2002, avec un spectacle sur la place des Terreaux. La Fête des Lumières est une référence dans le monde, c'est le quatrième plus gros festival du genre dans le monde. C'est l'un des événements pionniers en Europe et dans le monde, notamment en Chine. En 2005, on a réussi à augmenter le nombre de visiteurs, avec 3 à 4 millions de personnes dans les rues et environ 80 projets. C'était dix ans avant les attentats, il y avait donc une certaine liberté."
Les 25 ans de la Fête des Lumières
"Cet anniversaire nous permet de faire des clins d'œil à des œuvres qui avaient plu aux Lyonnais les années précédentes. Pour les autres animations, on reçoit chaque année près de 200 dossiers, dans lesquels on pioche, au-delà des commandes spécifiques que l'on peut passer. Ça nous permet de découvrir de nouveaux artistes. On prend une année à préparer l'édition suivante."
L'équipe
"On peut monter jusqu'à une trentaine de personnes en interne, sans compter la communication, les artistes etc. Au final, ça grimpe jusqu'à 300 personnes."
Les inspirations
"On voit qu'il y a des pays qui émergent au niveau artistique, particulièrement en Chine, où ils sont capables de proposer de nouvelles œuvres. Mais l'Europe reste le principal pourvoyeur d'artistes, avec l'Allemagne et l'Espagne en premier lieu. Mais on va chercher des talents sur d'autres continents, comme en Afrique par exemple."
Les œuvres inédites
"On peut parler de Choral Ghost, place de la République, qu'on doit à un Allemand. Il a travaillé sur le thème des coraux. Il a récupéré 300 kilos de filets de pêche à Marseille, qu'il va installer dans la fontaine, pour réfléchir à l'évolution du monde marin. On peut aussi évoquer le parc de la Tête d'Or, avec cinq œuvres, ou encore une œuvre participative à Gerland, où on va créer 2.000 fleurs de lumière. Ça me paraît important d'intégrer les Lyonnais à cette fête qui leur appartient. Et puis sur la façade de la basilique, on aura une œuvre de Gilbert Coudène, du jeudi au samedi. Par contre, il faudra monter, jusqu'à Fourvière."