Une inauguration à la hauteur
Tony Parker, accompagné de plusieurs officiels dont la maire de Décines-Charpieu Laurence Fautra, avaient symboliquement découpé le ruban, sur le parquet, quelques minutes avant le début de la rencontre, pour lancer la soirée.
Puis "les choses sérieuses" ont commencé. Après un premier loupé du Bayern sous le cercle, on pourra retenir que le tout premier panier officiel de l'histoire de l'Arena a été marqué par Timothée Luwawu-Cabarrot au profit de l'Asvel !
À la fin du premier quart-temps, ce sont toutefois les Allemands qui faisaient la course en tête (18-22). Moins timorés dans le deuxième quart, les Villeurbannais repassaient devant à la pause : 40-37.
Du beau monde en tribunes
Le match s'est déroulé sous les yeux de nombreuses personnalités dont Matt Pokora, Jo-Wilfried Tsonga et plusieurs joueurs et joueuses de l'OL (Wendie Renard, Anthony Lopes et Rayan Cherki notamment). Le tout, devant un total de 11.354 spectateurs : un record pour un match de l'Asvel !
Des joueurs de l'OL dont Rayan Cherki présents au bord du parquet à l'Arena © Radio SCOOP |
Les deux équipes sont restées au coude-à-coude dans le troisième acte, mais les Villeurbannais sont tout de même parvenus à creuser une avance de neuf points (60-51).
Le quatrième quart a été marqué par davantage de tension et de nervosité, à l'image de cet accrochage entre Joffrey Lauvergne et Serge Ibaka. Munich en profitait pour reprendre les commandes à deux minutes du terme (69-73). Grâce à un ballon arraché au rebond par Mike Scott, David Lighty faisait se lever toute l'Arena avec un panier à trois points à 28 secondes du terme, qui remettait Villeurbanne devant (74-73). Et sur une faute de Kahudi lors de la dernière action, un lancer-franc allemand envoyait les deux équipes en prolongation (74-74) !
Suspense jusqu'au bout de la prolongation
L'Arena a tremblé lorsque les Allemands ont pris six points d'avance... Mais les Villeurbannais ont trouvé dans cette soirée de folie le supplément d'âme qu'il fallait pour s'arracher et repasser devant, à l'image du dunk rageur de Lauvergne à onze secondes de la fin (88-85) ! Weiler-Barb remettait tout de même les deux équipes à égalité sur un trois points plein de sang-froid (88-88)... Et on repartait pour cinq minutes de plus !
Une deuxième prolongation qui a basculé à deux secondes de la fin. Sur un shoot manqué, Joffrey Lauvergne était sanctionné pour une faute... défensive, qui donnait deux lancers-francs au Bayern. Suffisant pour passer devant (100-101) et s'imposer sur le fil.
Une défaite qui ne permet pas à Gianmarco Pozzecco d'équilibrer son bilan en Euroligue (2 victoires - 4 défaites), ni de redonner un peu d'air à l'Asvel au classement, en restant à deux victoires de son adversaire du soir.