"Cet arrêté fait suite à la consultation réglementaire du 2 décembre dernier avec les représentants du secteur et les élus locaux. La préfecture avait alors reçu 35 avis favorables et 4 avis défavorables", précise la préfecture dans un communiqué. Un premier arrêté avait été pris le 31 décembre dernier, mais, après intervention de la CGT, le tribunal administratif l'avait suspendu.
La CCI du Puy-de-Dôme, elle, salue cette initiative. "Cette mesure permet d'étaler sur 7 jours au lieu de 6 la fréquentation liée aux soldes, ce qui présente un bénéfice sanitaire évident", peut-on lire dans un communiqué.
Une ouverture qui n'est pas obligatoire
Le préfet du Puy-de-Dôme signale que ce nouvel arrêté a deux objectifs : "éviter un afflux de personnes important dans les commerces et sur la voie publique durant la période des soldes et permettre aux commerçants, durement touchés par la crise financière, de limiter les pertes financières avec cette période des soldes".
Les commerces doivent bien évidemment respecter les mesures sanitaires en vigueur.
Philippe Chopin rappelle également qu'un salarié peut refuser de travailler le dimanche. En le faisant, il ne commet aucune faute et cela ne peut donc pas être un motif de licenciement.