"J'ai changé la personnalité que j'avais sur le terrain"
"Ça me touche beaucoup. La famille OL est grande et savoir que je suis le premier à remporter ce trophée, c'est tout un symbole pour le gone que je suis", explique Anthony Lopes, qui a disputé face à Reims, vendredi dernier, son 200e match de championnat sous le maillot de l'OL, son club formateur et son club de cœur, surtout.
Si 2018 a été l'année de la régularité, elle a aussi été l'année du changement, après sa suspension de cinq matchs, suite aux incidents à Marseille, en mars dernier. "J'ai changé la personnalité que j'avais sur le terrain, mais pas celle que j'ai dans la vie de tous les jours. J'ai eu cette réputation de joueur sanguin, souvent au cœur de la mêlée. Mais aujourd'hui, c'est terminé", assure-t-il.
Prochain trophée : celui du meilleur gardien de L1 ?
"Je ne suis pas un nouvel homme, mais plutôt un meilleur reflet de la personne que je suis en dehors des terrains. Ça ne se travaille pas ! Ce sont plutôt des discussions avec la famille, les paroles de mon conseiller, de l'entraîneur, de ma femme (sourire). Il ne fallait pas non plus en rajouter, mais juste rester moi-même et montrer que je suis une belle personne", détaille Anthony Lopes, qui ne sera certainement pas loin, en fin de saison, du trophée de meilleur gardien de Ligue 1...
Anthony Lopes avec le trophée du Gone d'Or © DR |