Dans un communiqué publié dimanche 16 mars, le club et son président Ivan Gazidis ont exprimé leur opposition à cette mesure, contestant la légitimité du ciblage de ces seuls groupes et appelant à un dialogue avec les autorités.
Un soutien affirmé aux supporters de l'ASSE
L'ASSE demande des explications claires sur les critères ayant conduit à cette décision et souhaite explorer d'autres méthodes pour garantir la sécurité dans et autour de Geoffroy-Guichard, tout en luttant contre toute forme de violence et de discrimination.
"Le club estime que la dissolution proposée compromet le dialogue établi, les progrès réalisés avec les groupes de supporters et soulève des préoccupations concernant la sécurité des spectateurs dans le futur", a déclaré Ivan Gazidis.
Gazidis veut un dialogue avec les autorités
Le président de l'ASSE a également tenu à rappeler que le club collabore depuis longtemps avec les autorités, les élus locaux et les instances du football pour prévenir les débordements et identifier les auteurs d'actes répréhensibles.
"Nous avons investi à Saint-Étienne en raison de la riche histoire du club et de l'incroyable ferveur qui entoure l'ASSE. Nous sommes conscients des défis existants et nous avons déployé des efforts considérables pour entretenir un dialogue direct et constructif avec nos supporters", a ajouté Gazidis.
Une inquiétude pour l'avenir
L'ASSE craint que cette décision ne détériore le climat autour du club, mettant à mal les relations de confiance nouées avec les groupes de supporters et compliquant la gestion de la sécurité les jours de match.
Le club a affirmé qu'il participera pleinement à la procédure en cours, tout en appelant à une solution plus équilibrée pour préserver l'ambiance unique de Geoffroy-Guichard et éviter une escalade des tensions.
►Société
Bruno Retailleau "ne lâchera rien" sur la dissolution des groupes de supporters
En visite à Écully, près de Lyon, vendredi 14...