Nouveau rebondissement dans le dossier des Green Angels et des Magic Fans. Après un rendez-vous déterminant ce mardi 1er avril, le ministère de l'Intérieur n'a pas acté la dissolution des groupes ultras stéphanois.
Trois heures d'audition
Comme prévu, les représentants des deux groupes ont, en effet, été entendus par la commission nationale consultative de prévention lors des manifestations sportives. Audition qui a débuté en présence de plusieurs dirigeants de l'AS Saint-Étienne, puis chacun a été entendu séparément. Un rendez-vous qui a duré, au total, près de trois heures.
Le club en a profité pour rappeler son soutien aux groupes de supporters, précisant qu'il s'agit d'une décision "disproportionnée" mais aussi et surtout "inappropriée". Objectif : privilégier le dialogue à la répression. Message a priori entendu. En tout cas, Bruno Retailleau a décidé de temporiser, compte tenu "des engagements pris par le propriétaire de l'AS Saint-Étienne".
Les dirigeants stéphanois seront ainsi reçus "dans les meilleurs délais" par le ministère de l'Intérieur et le ministère des Sports "afin d'examiner les garanties [qu'ils] sont en mesure d'apporter pour assurer un retour effectif au calme et la fin des violences de la part des deux groupes de supporters, eu égard au nombre important et à la gravité des faits qui leur sont reprochés".
Un groupe du Paris FC va être dissous
De son côté, l'ASSE a salué cette décision du ministre de l'Intérieur "d'ouvrir un dialogue permettant d'imaginer, ensemble, des solutions efficaces sur le long terme pour éliminer la violence et les discriminations des stades, tout en préservant le rôle clé joué par les groupes de supporters dans l'animation des tribunes et la vie sociale de sa ville".
En revanche, le couperet est tombé pour la Légion X, groupe de soutien au Paris FC. Suite à l'avis rendu par cette commission consultative, Bruno Retailleau va proposer sa dissolution en conseil des ministres.
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